Julie la névrosée: vive les concours d'éducateurs

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Encore un ptit séjour à Mulhouse aujourd’hui pour le concours d’éducateur spécialisé cette fois ci à Mulhouse même… Et là c’était vraiment le jour et la nuit par rapport à l’école de Strasbourg!

En fait pour être franche, j’en suis sortie vidée, flageolante, HS, alors qu’à Strasbourg j’étais sûre de moi, happy, tourbillonnante… Bon, tout va bien puisque je veux faire l’école de Strasbourg (pour ne pas devoir revivre à la maison…) plutôt que celle de Mulhouse!

Bon, mais dans le détail, c’était comment? J’ai commencé par l’interview avec le professionnel et l’enseignant. Pas du tout engageant les messieurs dames, ils m’ont laissé raconter ma vie, me scrutant de la manière la plus sérieuse possible, style sujet d’expérience à examiner!

Puis ils m’ont ensuite interrogée. J’ai eu le droit à tout mon analyse du mot « aide », mon avis si on pouvait aider une personne qui ne voulait pas être aidée, les publics auprès desquels je ne veux pas travailler, mes outils en tant qu’éducatrice, ce que je peux apporter à l’école… Questions of course auxquels j’avais déjà réfléchi, mais posées à la chaîne de manière hyper rapidement que j’en était toute cérébralement essoufflée (quoi, ça vous arrive jamais à vous d’avoir le cerveau essoufflé??)!

 

La torture finie, je suis passée après 30 minutes d’attente (exactement le temps que j’avais besoin pour retourner l’entretien dans ma tête et m’auto flageller «  t’es nuuuuuuuuulle! ») à la psychologue. analyse.jpgD’entrée de jeu, elle m’a accueillie avec une remarque sur mon nom (ceux qui me connaissent saisirons, les autres tant pis pour vous, désolé), mais bon ça a pas marché car ça fait quand même 20 ans que j’ai le même nom, donc je m’en fous un peu. Ensuite, elle continue sur sa voie « je sus une femme tyrannique » en me demandant d’être dynamique, car je suis la dernière interviewée de la journée (Oulala c’est trop d’honneur).

Puis j’ai fait THE connerie à savoir dire que l’un de mes grands défauts c’est que je parle vite (ce qui veut dire selon la psychologue du premier concours que j’ai simplement beaucoup de choses à dire) et hop me voilà affublée d’un coup d’un seul d’une « mauvaise confiance en moi ». Bon, avec ce fardeau là, j’ai vite enterrée mes chances de rentrer dans l’école à mon humble avis!

Par contre heureusement que j’ai eu la bonne idée de partir en Germanie, sinon j’aurais été mal partie pour parler de pratiques professionnelles! Bref, j’ai analysé le boulot avec Jenny, donnant lieu ensuite à une discussion sur mon idée des limites, et donc une énooooorme introspection psychologique sur mon histoire personnelle avant même ma conception… Ma famille a aussi été analysée, ainsi que mon poisson rouge, ma souris et les plantes du salon…

Puis, on a arrêté le massacre et je m’en retournée en Germanie, quêter une place dans un asile psychiatrique pour soigner toutes mes petites névroses n--vrose.jpgdécelée pendant cet entretien!

Mais bon, vu que je suis actuellement dans l’école de Strasbourg, je crois que la psychologue strasbourgeoise n’a pas vraiment décelé ces petits problèmes de personnalité… Ou alors celle de Mulhouse a un détecteur trop sensible? A vous de voir…

 

 

 

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